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Le secteur rural du Burkina Faso, occupe une place prépondérante dans l’économie nationale. En effet, il emploie 86% de la population totale et génère environ 40% du PIB (agriculture 25%, élevage 12% et 3% foresterie et pêche).

Cependant le pays est soumis depuis plusieurs décennies à une forte dégradation de ses ressources naturelles, limitant ainsi le développement de ses productions agro-sylvo-pastorales. Le système de production extensif, conjugué à la persistance de la désertification perturbent les écosystèmes sahéliens . La conséquence la plus caractéristique est de façon pratique, une baisse continue de la productivité des terres qui est la traduction d’un processus complexe de détérioration des propriétés chimiques, physiques et biologiques du sol. Cinq mécanismes majeurs sont à l’origine de ce processus :

- La perte de sols par érosion,

- la diminution du taux de matière organique et de l’activité biologique du sol,

- la dégradation, entre autres caractéristiques physiques, de la structure du sol,

- la réduction de la disponibilité des principaux éléments nutritifs (N, P, K) et des

oligoéléments, et l’augmentation de la toxicité, due à l’acidification ou à la pollution.

Les bonnes pratiques agricoles sont définies comme des pratiques permettant de satisfaire les besoins actuels et d’améliorer les moyens d’existence, tout en préservant l’environnement de façon durable. En d’autres termes, c’est l’utilisation de techniques agricoles qui minimisent les risques, maximisent la production tout en assurant la sécurité humaine Le concept des bonnes pratiques agricoles repose sur l’application des connaissances disponibles à

l’utilisation de la base de ressources naturelles de manière durable afin d’obtenir des produits alimentaires et non alimentaires sûrs et sains, tout en parvenant à la viabilité économique et à la stabilité sociale.

Dans le domaine pastoral de nombreuses actions et mesures d’atténuation sont entreprises et mises en œuvre dans le pays à travers des mécanismes et des stratégies d’adaptation, l’objectif étant d’assurer une production durable et limiter les effets négatifs de cette dégradation sur la population et l’environnement socio-économique. D’un constat général, une large gamme de ces différentes technologies et techniques existantes dans le domaine pastoral concourent essentiellement à la gestion durable des terres, particulièrement en matière de fertilité des sols. Au Burkina Faso, malgré les acquis importants sur la gestion de la fertilité et les investissements pour la vulgarisation, le sol reste toujours pour le producteur burkinabè, un des obstacles majeurs à la réalisation de la sécurité alimentaire dans un système respectueux de la qualité environnementale. Une des contraintes majeures de cette faible production, selon le CILSS, serait alors étroitement liée à l’accès aux connaissances générées localement ou par la recherche pour relever ces défis.

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